Ta pensée n'est pas réalité, c'est un reflet !



ta pensée n'est pas réalité, c'est un reflet imagine une parole, une expression de toi, quand tes pensées reflètent la réalité ! L'art oratoire a des secrets que la rhétorique ignore
Si tu ressasse les pensées, les tracasseries et les problèmes du monde alors,
J'entends ce que tu dis, je le vis en moi même,
Et je ne veut pas te contredire, ni te prouver quelque chose.
Quel est ce débat qu'on chérie tant ? 
Ce débat, est l'histoire de la pensée qui répond à la pensée,
 il n'y a pas de fin à cette lutte, ce combat, qui nous concerne toi et moi. 

Simplement, il y a un angle sous lequel le débat s'annule.
Là, il n'y a ni toi, ni moi, nous sommes la même conscience, nous sommes 1.
La différence c'est qu'avant nous avions rempli cette conscience avec les débats, 
des plus petites tracasseries, aux plus grandes catastrophes 
qui sont tous aujourd'hui plus ou moins de la main de l'homme ignorant. (Ignorant = qui ne se connaît pas) 

Car l'homme qui connaît, qui se connait, ne prétend jamais savoir. 
Simplement il cesse de penser, de parler et d'agir sur des fondations mensongères,
identifiés aux contenus de la conscience, qui on été versé là par ces prédécesseurs depuis des générations.
Avec toutes les histoires les clivages, les émotions, et plus globalement la mémoire qu'ils s'attachent à conserver à travers l'histoire. Par des stèles, et des monuments pour les dominant, par le rappel des dissidents et de leurs œuvres pour les dominés insoumis.  

Pour le Sage, tout est plus simple.
Pas de mémoire à entretenir. Pour ce sage, le contenu de la conscience est vide, et depuis ce vide lui vient l'inspiration qui l'anime, la parole qui le traverse, et l'action qui se meut en toute chose se résume à travers lui. Cet être n'a rien de particulier, c'est un être humain, homme ou femme, comme toi et moi.
Simplement, sans rejeter ou renier les débats douloureux du monde, il a commencé à en observer toute la supercherie ... et du fait que cela ne s’arrête jamais, parce qu'il ne s'agit pas du monde en réalité, mais du mouvement de ses propres pensées. 

Maintenant je veux réfléchir sur ce que tu m'envoies, les propos du monde, que tu me partages avec importance

je reconnaît que cela est un contenu, chargé des émotions et des peurs de tout ceux qui me précèdent. 
La peur du lendemain
La peur de manquer
La peur d'être à la rue
La peur de ne pas manger à ma faim
La peur d'être rejeté ou de perdre des amis
La peur de perdre ou de ne pas gagner d'argent
La peur de ne servir à rien, d'être sans emploi
La peur de faire faillite,
La peur souffrir, de tomber malade, et de mourir

Tout cela nous prémuni du bénéfice d'être Soi. 

Et cela pour plusieurs raisons, concrètes et tangibles, non mystiques ou ésotériques.
1 - Toute solution qui promet du mieux dans un avenir hypothétique, crée plus de problème qu'il n'en résout.
     (observons les réformes, les guerres pour avoir la Paix, et tous les "dispositifs" crées pour "résoudre" ...)

2 - Toute observateur qui juge, s'implique, et se perd dans le courant de pensées où il est impliqué.
     (Observons les religions organisées, les parties politiques, leur histoire qui n'est que luttes et perpétuel conflits)

3 - L'observateur se perd dans les méandres du labyrinthe de son mental
Nous sommes cet observateur,
Si nous sommes parfois heureux parfois malheureux, parfois consternés, parfois content ou mécontent de ce qu'on voit,
c'est parce que nous nous impliquons, dans ce qu'on observe,
pensant que ça nous appartient, pire, on s'y identifie, pensant que c'est nous !

4- Chaque prise de partie nous empêche de voir le tout. 
C'est à dire la totalité de la psyché en mouvement.
On peut faire alors l'erreur de croire que ce qui se trouve sous nos yeux, et plus largement sous nos sens, portes de la perception, est réel.

Il y a un travail colossale, déterminé et sans relâche,  qui consiste à observer que c'est une illusion.

Jusqu'à ce qu'un changement neuro-psychologique radicale se produise
on cesse alors de débattre sur le bien fondé d'un des milliards de replis de la bulle de l'écume d'une vague
et nous voyons l'océan, infinie étendu d'eau 
et au-delà ineffable essence de Sa beauté
la Vie !

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