Abandonnez pour réussir

Abandonnez pour réussir
extrait de l'enthousiasme pour réussir





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Liminaires
Cher ami,
J’écrivais déjà dans un journal personnel sans jamais rien partager.
Et je répugnait à écrire quoique ce soit qui soit adapté à un auditoire, ou un public cible. Même si j’aime le marketing,comme on marche pour avancer, j’écris pour  chercher, comprendre et évoluer. Ces écrits s’adressent donc à moi à Soi, à l’autre, à Dieu ; et qui que tu sois, toi qui lit ces lignes, sache que je ne te considère pas moins que cela.

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Le persan si j’ai la chance d’avoir le courage, et l’ordinateur avec le clavier adéquat.
Le courage car je connais ma langue maternelle à travers les conversations avec mes parents et ma soeurs, et l’écrit à travers les oeuvres de mystiques sufi.

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Introduction :

Cela peut te sembler bizarre, pourquoi abandonner pour réussir, alors que tout le monde dit que  “ne jamais renoncer” est une clé de la réussite ? Et pourtant je vais te dire comment j’ai tiré mes plus grandes leçon (ou échecs) de ne pas avoir abandonné. Quand est ce que j’ai pris conscience qu’il est bon d’abandonner pour réussir ? et dans la dernière partie de ce texte qu’est que cela m’apporte concrètement aujourd’hui de savoir abandonner pour réussir ?

Avant que je ne sache abandonner pour réussir

Je suis un créatif dans l’âme, un actif, un super actif ou hyperactif. Vous connaissez ces gens débordant d’énergie ? qui font beaucoup, beaucoup de choses, qui entreprennent, qui voyagent et partent à l’aventure, qui ont des centaines de passions, des milliers de relations,  qui maîtrisent de nombreux savoirs faire, et outils. Ce genre de personnes non satisfaits des joies d’une vie si bien remplie est gratifiante, cherchent encore à connaître et à découvrir ?

Avant que je ne découvre le pouvoir de l’abandon, chacun des éléments que vous avez lu au dessus, et qui peuvent donner envie à première vue, arrivaient à faire de ma vie un enfer.

En voici les 5 principales raisons qui viennent toutes de la même origine (j’en parle dans la dernière partie) :

5 raisons qui font de ta vie un enfer si tu n’abandonnes pas


1 - “Ne craignez pas d’atteindre la perfection, vous n’y arriverez jamais” Salvator Dali
Ne jamais abandonner dans la découverte d’une connaissance, ou la maîtrise d’un savoir faire mène à la frustration. Même si l’on devient chercheur dans un domaine spécifique de la science, on ne connaîtra jamais tout de cette discipline. Même si nous sommes un maître artisan, ou jardinier qui a passé plus de la moitié de sa vie à jouer avec ses outils, on ne saura jamais créer la perfection. Car la perfection n’existe pas en ce bas monde. A moins que tout ne soit déjà parfait, qu’on ne s’en rende pas compte et que l’instant où l’action se produit se charge d’une intention plus élevée que les insatiables désirs égotiques. Qu’en pensez-vous ?

2 - Abandonner les investissements minables dont la probabilité de rentabilité tend vers 0.

C'est la force des dirigeants modernes d'avoir compris que la religion ayant cessé d'être l'opium du peuple, la loterie qui pour prix un modique permet l'égalité des chances, pouvait constituer une drogue de substitution.” Philippe Bouvard.

Je suis d’accord avec ce même philippe qui ne m’a finalement pas offert le voyage qu’il m’a promis en Auvergne dans son émission sur RTL.

Abandonnez, abandonnez tout de suite les investissements sur lesquels vous n’avez quasiment aucune chance de réussite même si le coût vous paraît minime. Car les mêmes coûts s’accumulent, et l’effet cumulé de ce rituel vous rend addicte à un possible gain “un jour peut être” au prix de la conscience des ressources que vous possédez ici et maintenant pour agir et réussir avec intelligence. (je vous dirais ce que j’entends pas “intelligence” si vous me le demandez en commentaire)

Nous pouvons tout réaliser en utilisant nos propres facultés.
Et  les ressources de l’être humain, ont 2 particularités :
- Elles sont intérieures
- Elles sont sans limites
- Si elles sont liés à son “moi” le plus élevé (certains l’appellent aussi “Soi”, d’autres “Je”, ou encore Dieu.) Cette concordance entre l’homme et son créateur, dans un point lumineux de son coeur, font que c’est cette volonté divine qui peut agir sur terre, au lieu que ce ne soit des pulsions égoïstes dérivés de ses instincts primaires indisciplinés.

Concrètement dans mon expérience personnelle, moi aussi j’étais très, très … très  indiscipliné.
Pas en jouant au loto pour devenir riche, mais en entreprenant. Mais quand j’entreprenais, c’était sur l’appât du gain, et de l’image sociale, et cela m’a coûté cher. Et j’ai vécu en 2013 ce que la plupart des propriétaires, et des investisseurs redoutent, perdre. Perdre ce qu’ils possèdent, perdre la face, perdre le fruit de son intelligence, perdre ses efforts, sa sueur, et son sang, perdre ce qu’il avait prévu en cas de coup dure, perdre ce qu’il avait mis de côté pour sa retraite heureuse et paisible, perdre ce qu’ils auraient aimé transmettre à leurs enfants, une histoire de réussite, de l’argent, des industries et des biens pour qu’ils n’aient pas de problèmes pour leurs lendemains.

En effet j’étais rentré en affaire avec un homme que je ne connaissais, et que je n’ai pas pris le temps de connaître, sur une affaire dont je n’est pas correctement estimer le time to market, avec d’autres associés non complémentaires, sur un emplacement mal étudié pour un projet de distribution et restauration Bio et local.

Et vous savez quoi ? j’ai persévéré encore et encore, injecté encore et encore, des efforts, du stress et de l’argent. Je me vois encore signer les chèques aux associés minoritaires, réunis par mon tout premier associé et gérant, Marie, Patrick et Chahab, pour leur racheter leurs parts, alors que la société ne valait plus rien. Ils le savaient tous, sauf moi. Marie m’avait prévenu, mais soutenu par mon propre père, je persistait, à ne pas abandonner.
Imagine, j’étais moi même à cours d’énergie, d’argent et de motivation, ma mère venait de décéder d’un cancer du sein foudroyant. Mon associé était parti avec l’argent, en s'assurant de faire signer les bons papiers qui le dédouaner de toute responsabilité juridique. Et je suis passé du statut d’entrepreneur aux abonnés sociaux. Avec du recul, je prend conscience que c’est bien joué de sa part, et je le remercie pour cette leçon, qui m’a apporté beaucoup plus qu’elle ne m’a coûté. Aujourd’hui JE peux dire que : je préfère de loin vivre sans rien posséder mais être conscient, que de me croire propriétaire de choses que je n’emporterais pas dans ma tombe dans une vie ennuyeuse, stressée et inconsciente.

Toutefois, aujourd'hui je comprend qu’il est possible de vivre à la fois riche, même très riche financièrement, tout en étant conscient. Et que cela demande une discipline irréprochable pour être connecté sur la fréquence radio “Soi”, “Je” ou “Dieu” comme tu préfères. Au lieu de la fréquence des désirs qui sont la déviance des instincts bestiaux indisciplinés. Même si l’on pas pris goût à la fréquence “Divine” qui peut paraître ennuyeuse au départ, et que la fréquence “animale” est plus excitante, divertissante et FUN.

Souvenir : en Juin 2015 j’accompagnais Françoise Laborde (une reportrice renommée Française, et surtout une femme coeur et de tripes à mon sens), pour “parler vrai” lors du TedXWomen de Barcelone.
Nous traversons l’avenue des champs élysées à Paris, elle au volant et moi à sa droite, elle me dit “la Paix tout ça, c’est bien, mais c’est vite emmerdant”. Le pitch qui s’en suivait était digne d’une reportrice de guerre. Voir les côtés bon et mauvais, amusants et ennuyeux, observer le sujet selon différents angles de vue.

Revenons à la fréquence “divine” et “animale, n’allez pas devenir moine et vous enfermer dans des rituels qui vous privent des plaisirs de la vie. La vie c’est du bonheur et du plaisir en quantité illimitées, ce serait dommage de s’en priver. Les 2 fréquences sont présentes simultanément, on n’a pas à choisir l’un ou l’autres puisque nous sommes dotés de l’un et de l’autres. Le défi c’est de savoir où est la priorité. Imaginez vous être sportif de haut niveau participant aux jeux olympiques et qu’on vous laisse le choix entre la médaille d’or et celle d’argent, quelle est votre priorité ?
la médaille d’or ou la médaille d’argent ?  La fréquence “divine” est plus élevée, plus subtile, moins perceptible voire même invisible, et elle veille sur la fréquence animale qu’elle domine avec amour, et bienveillance.

DOnc si j’ai un conseil à te donner pour vivre heureux et en paix, dans la réussite totale telle que je la vie aujourd’hui,  c’est d’abandonner
Abandonne pour réussir
Abandonne l’appât du gain avec lequel tu te manipule et grâce auquel tu laisses les autres te manipuler.
Abandonne les rêves et désirs que tes parents tentent de réaliser à travers toi. Ca ne te regarde pas, alors abandonné.
Abandonne les rêves d’expansion physique, l’ambition chargée d'orgueil qui est plus fratricide que créatrice de mieux être.

La seule expansion qui en vaille le coût, c’est celle de ton âme vers “Soi”,  “JE” ou “Dieu” comme tu veux, car c’est grâce à cela que ton histoire continue au delà de ce corps. C’est là que tu résoud les 3 problèmes majeurs de l'humanité, 3 problèmes qu’aucune nouvelle technologie, bien de consommation, ni découverte scientifique ne peut résoudre ici et maintenant : La maladie, la vieillesse et la mort.

3 - Abandonnez pour continuer

J’ai appris ça de mon ami et maître maraîcher Jean Luc Piozin créateur des jardins BioZenGarden. Un jour où il m’enseignait à cultiver la terre, il m’arrête dans mon élan et dit “Il est bon de savoir arrêter à temps”
Je lui demande pourquoi et il m’explique que mon corps est comme un âne ou un cheval, si je force trop, et que je le fais souffrir à la tâche, il n’aura plus goût à revenir. S’il y revient ce sera une action répétée par contrainte, devoir ou obligation. Si vous avez déjà eu comme moi, une vie monotone et répétitive avec des routines, une vie qui se répète, vous comprendrez combien il est essentiel de prendre goût au plaisir d’être soi avant de faire quoi que ce soit.

Nos pensées considérés comme le 6ième sens sont malades, et souffrent d’hypertrophie Et elles dépassent le cadre de leurs fonctions au point de vouloir contrôler la vie. La vie a-t-elle besoin de mes pensées pour être ? La Vie, n’existait-elle pas avant que je n’arrive au monde et que je commence à penser ?  Qu’est ce qui fait alors que tout ce qui se produit dans ma vie passe au crible du tribunal de mes pensées pour être jugé ? et ce jugement qui très souvent condamné est-il juste et s’il est juste d’où lui vient sa justice ?

D’où une feuille qui se voit séparée de l’arbre tire-t-elle sa sève ?
cette feuilles conteste-t-elle sa place sur l’arbre ? veut elle être plus grande, ou plus haut placée sur l’arbre, veut elle contrôler quelle feuille doit aller ou sur l’arbre ? Les branches seraient elles de tel ou telle origine ? mettrait elles leur identité et leur origine en comparaison et en concurrence ? Alors qu’elle viennent du même tronc commun au même arbre vivant ?

Une feuille penserait-elle pouvoir vivre par elle même sans l’arbre ?

La réponse à ces question sembles si évidentes, banales et enfantines, d’une ironie presque insolente, et pourtant la manière de vivre des être humains sur terre, manifeste le stricte contraire de cette logique, que même un enfant comprend.

L’homme compare et met en concurrence ses origine et son identité. L’individu pense être séparé de l’existence dont il se rassure de comprendre et d’expliquer toutes les facettes. Cette même pensée égoïste dans la version spiritualiste, peut même dans des cas extrêmes, se croire pour le créateur de l’existence. Hors s’il est le créateur il connaîtrait absolument TOUT sur la création. Et force est de constater qu’il n’en n’a pas le pouvoir. Il est impuissant et humilié par sa vulnérabilité apparente. Pour la pensée de l’être humain, le défi consiste à dépasser sa condition misérable, et il tente de le faire par 1001 stratagèmes aussi inutiles qu’illusoire.

1 - En étant plus fort que les autres
2 - n’intellectualsant et en tentant de tout expliquer
3 - en organisant la vie dans son petit jardin et dire “j’ai créé ce jardin par moi même” alors qu’il ne questionne jamais l’intelligence qui lui a permis cela, ni les graines de fleurs, de fruits et légumes dont il ne connaît pas l’origine.




Si un homme vide sa bourse dans sa tête, personne ne peut la lui prendre. Un investissement dans le savoir paie toujours les meilleurs intérêts.
Benjamin Franklin

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