LE LOUP DÉVORANT DE L'ÂME
De ta maison tu étais
Le maître et prolétaire affirmé
Mais
Dès qu'un désir s'y est glissé
Tu étais foutu
Tu as commencé a rêver
De meilleur ailleurs
Là tu as commencé à fuir la réalité
Quand tout à coup il te viens une idée
Et si je louais pour aller gambader
En toute liberté
Sans connaître le prix à payer pour cette fausse liberté
Tu te décides
Et tu loues la propriété
Au loup dévorant de l'âme
Qui sous la forme d'un agneau est venu se présenter
Maintenant que tu es aux abois
Épuisé fatigué de courir
Pour échapper à la peur
Pour atteindre quelques plaisirs
Maintenant que le loup dirige la bergerie
Et que le prédateur est libre de paître
au milieu de ses faciles proies
Tu n'as pas d'autres choix
Que de redevenir maîtres
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