TA PAROLE EST-ELLE DEVENUE ORPHELINE ?

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ORPHELINE !
Sans parents, sans cause,

Une parole préfabriquée, artificielle, avec des concepts peu compris,
que tu partages parce qu’une émotion t'as traversé sur le moment.
Et tout à coup tu t'es senti concerné par le problème.
Problèmes aussitôt vu, aussitôt oublié parce qu"une autre information est venu générer une nouvelle émotion qui peut être te consterne, t'invite à l'indignation, voir même à la dépression par sentiment d’impuissance !
Et cette parole est une parole qui se répète sans jamais te fatiguer.

J'en suis étonné !

Parce que vois tu ? ce n'est pas ce que j'imaginais.
La parole que j'exerce a une cause, souvent je l'ai crée, taillé et façonnée sur mesure
Un discours authentique, poignant, et pas comme les autres

J'aimerais tant que tu l'exerce aussi
que tu tu retiennes ton doigt au moment de partager un post (même celui-ci)
et que tu investissent toute ton âme et tout ton être, à manifester le message qui se cache en toi.
Car là réside la beauté !
Et cette beauté transcende toutes les souffrances
Cette beauté sourie à la tristesse,
cette beauté embrasse la colère
cette beauté secours la pire détresse.

Une parole vrai, un verbe créateur qui connais sa mère, la nature, son père la force invisible,
sa cause première et souveraine qui le rend libre en totalité. Incorruptible et inaliénable !

Pour ça il te faut écrire, publier, partager puis approfondir
partout où tu sens les marécages du superficiel et de la torpeur
sans hésiter tu plonges, pour explorer les profondeurs.

Ce monde est une prison de superficialité
les gens publient du positifs parce qu"ils vont mal
dernière les écrans, des cœurs en pleurs, et souvent des smileys en publication
Et quand ils sont frappés par un semblant de lucidité, c'est la porte ouverte à l'agressivité, et aux sentiments injurieux qui étouffent l'intelligence. Un aller direct en enfer !

Ainsi la parole devient fade, elle vieillis et sans silences elle s'use et de vient malade .
On en trouve à tous les carrefours, des paroles malades qui rendent malades.
Elles disent qu'elles savent, que c'est comme ça, comme ça seulement, qu'il n'y a pas le choix, elle disent qu'a raison celui qui ment, elles condamnent sans juger, et jugent sans savoir, elle créer des images négative de ce qui les dégouttent et qui pourtant peur les sauver, et des images positives de faux sauveurs qui ne feront jamais que les enterrer.

Mais avant que la dernière lueur de cette parole ne s'éteigne
avant que ses derniers et légendaires orateurs ne rendent leur dernier souffle
face aux armées inconscientes des beaux parleurs des cupides, et des avares dominants
je m'avance à la tribune, un pas après l'autre, et je dis :

Retrouvez votre vrai cause, qui cherche trouve ! Et qui cherche la vérité, trouve la sincérité.






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